Le Brexit a redessiné les zones de pêche autour du Royaume-Uni, créant de nouvelles dynamiques et tensions, notamment entre la France et le Royaume-Uni. L’accord post-Brexit a spécifié les conditions d’accès pour les pêcheurs européens dans les eaux britanniques, mais des points de discorde subsistent.
Dans la zone des 6 à 12 milles des côtes britanniques, une zone poissonneuse qui s’étend du sud de la Mer du Nord au Pays de Galles, les navires ayant pêché dans cette zone entre 2012 et 2016 ont un accès garanti. Cependant, ils doivent obtenir de nouvelles licences de Londres, une condition qui a suscité des tensions.
La zone économique exclusive (ZEE) britannique, en revanche, ne pose pas de problème majeur pour l’accès. Dans cette zone de pêche hauturière, toutes les autorisations nécessaires pour les navires européens, y compris français, ont été obtenues en janvier. Londres a accordé 1.674 autorisations à des navires européens, dont 736 à des navires français.
En termes de production, les 27 États membres de l’UE ont pêché et cultivé 5 855 027 tonnes de poissons en 2017, ce qui représente 33 % des prises mondiales. Parmi les espèces les plus prisées figurent le maquereau et le hareng.
Les trois grandes zones définies dans l’accord post-Brexit incluent des points d’achoppement, en particulier dans les deux zones côtières, jusqu’à l’été 2026, date à laquelle l’accord complet devrait être révisé.
L’accord garantit les droits de pêche des flottes de l’UE et du Royaume-Uni dans leurs eaux respectives jusqu’à la fin de 2021 et fixe le TAC pour 75 stocks de poissons partagés.
Pour plus d’informations, consultez les articles détaillés sur Challenges.fr, Marine-Oceans.com, et europa.eu.