La pêche de la truite à la teigne est une méthode appréciée pour sa simplicité et son efficacité. On commence par préparer l’appât, qui consiste en une teigne, une larve souvent utilisée dans ce type de pêche. Pour bien monter la teigne, il faut percer la larve sous la tête d’un côté à l’autre, en lui faisant faire un demi-tour, et la récupérer juste sous la tête. Cela permet de placer la teigne entre l’hameçon et la ligne de manière optimale. Une autre technique consiste à piquer une seconde teigne sous la tête et à la percer au milieu du corps.
Les teignes utilisées sont généralement de couleur claire, presque blanches, sélectionnées ainsi par les éleveurs pour leur efficacité accrue. La teigne se caractérise par sa texture très molle et sa fragilité, des qualités qui la rendent particulièrement attrayante pour les truites.
Le matériel nécessaire pour cette technique de pêche comprend l’hameçon, la ligne, et les teignes, bien entendu. La truite, étant un poisson carnivore, est attirée par ces larves, qui imitent bien les proies naturelles du poisson dans son habitat d’eau douce, comme les vers et les petits poissons.
En Côtes d’Armor, par exemple, les pêcheurs profitent de la pré-ouverture à la truite dans les étangs pour s’amuser entre amis et tester leur matériel dans le froid, avant l’ouverture officielle de la saison de pêche.
La teigne, ou Galleria Mellonella, est aussi connue sous le nom de fausse teigne de la cire ou « Ver du rucher ». Cette larve parasite des ruches se transforme en papillon nocturne après un cycle de vie de 60 à 80 jours.
Pour en savoir plus sur la technique de pêche à la teigne, consultez les sites spécialisés comme Piscor, ou regardez des tutoriels sur YouTube. D’autres conseils peuvent être trouvés sur des sites comme Europeche, depleinair.fr, Carnacarpe, Esoxiste.com, et 1max2peche.